Messages les plus consultés

lundi 21 février 2011

Où parviendra à la paix ce vieux chat : Iran ?

Hier après midi à trois heures, Téhéran était bouleversé par la peur. Une peur biface : celui du peuple et celui du gouvernement. Les signes de cette peur existaient nettement dans les visages du peuple autant que dans les mouvements du gouvernement. On peut lire celle-ci dans les yeux des gens qui ne parlent pas l’un à l’autre ; dans la figure des vieillards, les silencieux sacrifiés de la révolution et la génération brûlée, qui fumaient lentement des cigarettes en réfléchissant ; les employés ont fait finir leurs travaux plus tôt que d’habitude et éloignaient rapidement de la route Enghelab, de cette route fatiguée et historique qui garde le souvenir de la révolution précédente dans la mémoire.

Dans un pays où à peine les journalistes internationaux ont le droit d’assister au cours des événements, où il y a vraiment le manque de la véracité chez la masse médias, dans un pays où le peuple a été mort tout simplement sous prétexte d’être ennemi hypocrite, dans un pays où le droit de l’homme n’est aucun sens, enfin dans un pays quelconque, la rage générale ne peut se révéler simplement.

Hier quand je suis arrivée à la clinique dentaire pour une petite chirurgie de dents de sagesse, ils m’ont dit que le docteur n’est pas présent, en effet il a refusé toutes les visites de ce jour-là. Dans ce moment, je me suis rappelé que ce jour, était le septième jour que Saane Jale celui qui a été assassiné en 14 février 2011 par les forces de gouvernement. (Il faut dire alors que chez les iraniens musulmans le troisième, septième et quarantième jour d’un décédé sont très importants. La famille de celui-là reste en ces trois jours beaucoup plus endeuillé que les autres jours.) Le peuple est venu pour montrer son affection devant cette cruelle action. La police déjà prédisait aussi la rage du peuple. Ainsi nous étions témoignés d’une rodomontade du gouvernement dans les rues. Les routes sont pleines des Unités des forces spéciales. Il y avait présents le pompier, les voitures de police et enfin et surtout une masse des unités des forces spéciales qui descendaient infiniment des voitures blindées et qui balade à moto, allaient et venaient d’un bout de la route Enghelab à l’autre pour créer un effet de peur dans la foule et pour les éviter de protester. Mais malgré ces efforts, la route Enghelab et aussi Dolat étaient la scène de protestation, la scène de mutiler les gens.

Mais qui est Saane Jalet ? La réponse à cette question va illustrer le but de ce gouvernement. Il était un étudiant d’origine Kurde. Long temps qu’on est face à l’exécution des kurdes : cette vague d’ethnocide est organisé pendant d’une dizaine année. Au début contre des Turks et maintenant contre les kurdes. Cela enchaîne des rassemblements de protestation dans les universités ; ceux qui restent sans réponse jusqu’au maintenant.

Deuxième question qui arrive immédiatement au cerveau est que ces courants vont aboutir à quelle destination ? Étant donné que la révolution est souvent destructive, on dit toujours que cela est la solution finale, spécialement en Iran qu’avait l’expérience de deux révolutions pendant cent années : l'une constitutionnelle et l'autre la République islamique. Dans cette situation il parait qu’organiser une révolution lente est plus efficace. Mais malgré cette opinion, il semble qu’en Iran la révolution rapide sera la première et la seule solution, car Khamenei, leader d’Iran, n’accepte pas le referendum, car la République d’Iran est la République islamique ; le terme islamique permet aux leaders ou au Leader de remplir tous ceux qu’il veut sans peur de peuple en appuyant de son immunité religieuse. Dans ce cas- là, le peuple est envisagé d’un paradoxe. D’une part il connait le leader comme un présent de dieu sur la terre, d’autre part il voit ces crimes. Perdre de croyances religieuses donc est la conséquence directe de ce paradoxe.

Maintenant le gouvernement tente d’exécuter deux leaders populaires : Moussavi et Carroubi. Cette décision est bien sûr primaire parce que tout le monde sait quand un courent se commence, il est impossible de l’arrêter. Or enfin il reste une question : où parviendra à la paix ce vieux chat : Iran ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire