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Asseyez vous
Donnez- moi votre manteau
Mais ne me touchez pas par vos mots
Car j’ai peur de couteau
Je suis désolé
Vous êtes perdu
Vous étiez la seule rue
Qui passait par ma vue
Qui faisait me passer mes jours
Je regarde alors par ma terrasse
Les rues qui passaient
En portant votre chapeau
Et votre manteau
Avec un joyeux caché sous leurs regardes
Un regard qui ressemble à un café convenable
Vous êtes perdu
Dans le café de leurs yeux
Mais asseyez vous
C'est une chambre libre
Une table sans horrible
Et c'est moi que je suis migre
Extérieur la nuit tombera
Intérieur il fera froid
Quand vous me dites au revoir
Ne dépêchez pas
Même s'il n'y a qu'un crayon pour partager
Qu'une haine que toujours vous aime
Voilà les feuilles
Vous pouvez m'accompagner pour manger ces mots ?
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